La taxe Zucman est un impôt plancher de 2% sur le patrimoine des ultra-riches, c’est-à-dire les foyers fiscaux dont le patrimoine net dépasse 100 millions d'euros. Son principe est de garantir que ces très hauts patrimoines paient au moins 2% de leur fortune en impôts chaque année. Si un foyer fortuné paie moins que ce seuil par ses impôts actuels (impôt sur le revenu, prélèvements sociaux, impôt sur la fortune immobilière, etc.), il doit payer la différence pour atteindre ce minimum de 2%. Cette taxe vise donc à corriger une inégalité fiscale observée, où les ultra-riches sont proportionnellement moins imposés que le reste de la population, notamment en raison de la valorisation importante d’actifs financiers dont les plus-values ne sont imposées que lorsqu'elles sont réalisées. La taxe Zucman ne concerne que les très grands patrimoines (au-delà de 100 millions d’euros) — environ 1 800 foyers — contrairement à l’Impôt sur la Fortune Immobilière (IFI) qui s’applique à partir de 1,3 million d’euros. Pour résumer, la taxe Zucman est une mesure créée pour renforcer la justice fiscale et augmenter les recettes de l’État en faisant contribuer davantage les très riches, avec un taux plancher de 2% sans plafonnement, suscitant à la fois soutien et controverse politique et économique.