L’ancien roi d’Espagne Juan Carlos Ier s’est exilé principalement en raison de scandales financiers et de soupçons de corruption qui menaçaient l’image de la monarchie espagnole et le règne de son fils, le roi Felipe VI.
Contexte de l’exil
- En 2020, plusieurs enquêtes ont visé Juan Carlos pour des affaires liées à des fonds occultes et à des commissions supposées autour de contrats, notamment avec l’Arabie saoudite.
- Face au retentissement médiatique de ces affaires et à la pression politique, il a annoncé quitter l’Espagne et vivre à l’étranger pour ne pas nuire à l’institution monarchique ni au travail de son fils Felipe VI.
Nature de l’exil
- Il s’agit d’un exil présenté comme « volontaire », décidé en accord avec son fils et avec l’aval du gouvernement, afin d’apaiser la crise de confiance autour de la monarchie.
- Juan Carlos s’est installé à Abu Dhabi aux Émirats arabes unis, un lieu qu’il décrit comme offrant discrétion, soutien des autorités locales et distance suffisante pour ne pas attirer constamment l’attention des médias espagnols.
Image et conséquences
- Les autorités judiciaires espagnoles et suisses ont, pour partie, classé ou archivé certaines procédures, mais les soupçons et l’impact sur son image publique restent importants.
- Dans ses déclarations récentes et ses mémoires, il explique qu’il a choisi de partir pour ne plus « entraver » le bon fonctionnement de la Couronne et pour protéger la légitimité du règne de Felipe VI.
