La perpétuité en France peut prendre différentes formes selon le type de peine et le cadre légal, mais la forme la plus lourde pour les crimes graves est la réclusion criminelle à perpétuité assortie d’une période de sûreté. La période de sûreté est une durée minimale pendant laquelle aucune libération conditionnelle ou aménagement de peine ne peut être envisagé, et elle est typiquement fixée à 30 ans pour la perpétuité incompressible, bien que des variations existent selon les décisions des juridictions (par exemple 18 à 30 ans selon le cadre et le crime). Après l’écoulement de cette période, un examen peut théoriquement permettre un aménagement de peine, mais dans les cas d’incompressible, la possibilité d’un tel aménagement demeure extrêmement limitée et dépend des décisions judiciaires et des réformes locatives en vigueur. En pratique, lorsque l’on parle de “perpétuité” en droit français, on distingue surtout:

• La réclusion criminelle à perpétuité (avec période de sûreté) qui peut être assortie d’une période de sûreté de 18 à 30 ans selon les affaires et les décisions du tribunal.
• La perpétuité incompressible, qui est la forme où la période de sûreté est maximale (souvent 30 ans) et ne permet des aménagements de peine qu’exceptionnellement après une longue incarcération et sous conditions strictes.

Pour des cas concrets, les durées exactes dépendent du crime (par exemple meurtre avec acte de barbarie sur mineur, crime terroriste, ou meurtre d’un dépositaire de l’autorité publique) et des décisions du tribunal d’application des peines. Si vous avez un contexte précis (type de crime, date du jugement, etc.), je peux donner une estimation plus ciblée basée sur les textes en vigueur.